|
|
| |
|
|
| |
Résumé
En des temps lointains où l'homme a colonisé une grande partie de la galaxie,
l'économie est dominée par deux grandes institutions. La Générale de Production
Agricole, société détenant le monopole de l'alimentation, s'oppose à la
Fondation pour la Coordination Galactique, unique administration de régulation
et de contrôle.
Jonas Lositeri, jeune ingénieur idéaliste en disgrâce, est recruté contre toute
attente par la plus grande société de production agricole de l'histoire de
l'humanité. Il ne soupçonne pas qu'il sera bientôt entraîné dans un dramatique
scandale de sécurité sanitaire.
Accompagnée par une jeune femme dotée de pouvoirs psychiques hors du commun,
confronté à des rêves prémonitoires et aux artéfacts d'une civilisation
extraterrestre depuis longtemps disparue, Jonas devra aller au fond de lui-même
pour démêler les fils de cette énigme.
Louvoyant entre manipulations politiques et scientifiques, saura-t-il résoudre
les mystères d'une étrange planète agraire et sauver ses contemporains d'un
désastre écologique ?
Voir la couverture
Lire un extrait du roman
|
|
| |
|
|
|
|
|
|
| |
|
|
| |
Genèse du roman
La toute première origine de Mégalo'Champ tient presque du gag : de retour d'un tournoi de tennis handisport je traversais la Beauce installé à la place du passager avant dans le fourgon du club et, de cette place élevée, j'observais le paysage.
En voyant un énorme tracteur perdu au centre d'un champ de belle taille (pour moi en tout cas qui suis originaire d'une région de montagnes) je me fis la réflexion que si l'exploitation était suffisamment grande, l'agriculteur pourrait partir en campagne tel un marin. J'imaginais sa femme, plantée sur le quai à la manière des femmes de marins de l'ancienne marine à voile, agitant la main en signe d'adieu et le regardant partir pour Dieu seul savait combien de temps.
Cette image me fit certainement sourire, mais le concept m'intéressait et, n'ayant rien de mieux à faire pour tuer le temps, je jouais un bon moment avec. Je procède souvent ainsi, laissant des images s'imposer à moi et imaginant l'histoire comme un film.
Rien n'est jamais tout à fait innocent : je suis toujours à l'affût d'une idée intéressante pour une nouvelle ou un roman. J'imaginais donc un champ immense, gigantesque... à l'échelle d'une planète ! Le concept de Mégalo'Champ était né d'ailleurs ce nom me vint presque immédiatement.
Ah ! Les choses devenaient plus sérieuses : il y avait matière à écriture. J'en vins très vite à l'idée d'un champ annulaire en ceinture autour d'une planète (j'avais, il y a quelques années, écrit une nouvelle qui se passait en partie dans un désert annulaire entouré de montagnes) et, dans la foulée, j'imaginais les machines qui pourraient s'y trouver et le mode d'exploitation en lignes successives d'engins agricoles.
En y songeant, cette bande de terre annulaire ceinturant l'équateur d'une planète n'avait rien de naturel, il n'était pas concevable qu'elle existât sans aucune intervention extérieure, de là naquit l'idée d'un artefact extrahumain.
Au bout du compte (à la fin du voyage !!!) j'avais imaginé la « Bande » agricole et le système de couloirs souterrains qui parcourait son sous-sol. J'avais également songé à des points d'accès à ce réseau de tunnels et aux « pouvoirs » psychiques du personnage principal qui lui permettait de percer ce mystère, bien que je n'eusse toujours aucune idée de ce qu'était réellement cet artefact.
Pourtant ce n'était pas suffisant pour en faire un roman, une nouvelle tout au plus. Comme l'idée me séduisait, j'ai continué à réfléchir sur cette histoire. Il se trouve que les médias parlaient beaucoup à cette époque des problèmes de cultures transgéniques et que la maladie de Kreutzfeld-Jakob revenait régulièrement dans les sujets des informations télévisées. Dans le même temps je m'étais demandé quelle plante pourrait bien pousser sur Mégalo'Champ.
Mélangeant les deux idées j'imaginai donc le fidole, la « piove » (symétrique végétal du prion) et la terrible « fièvre myopathique » qui deviendrait l'argument principal du roman.
A partir de là tout était posé, les développements économiques et politiques de l'affaire coulaient presque de source et mes personnages se mirent en place rapidement.
Pour la petite histoire : il me fallait un nom pour la plante étrange qui serait au coeur du roman. Comme elle était destinée à être cultivée pour nourrir la majeure partie de l'humanité, je me laissai aller à un jeu de mots anglophone ! Ainsi était né le fidole : feed all (to feed = nourrir et all = tous)
Voilà, vous savez désormais à peu près tout de la genèse du roman. Pour les détails... il vous reste un peu plus de 400 pages à découvrir !!! (bonne lecture j'espère)
|
|
| |
|
|
|
|